Histoire éternelle ~

Mon caractère

Belle est une jeune femme douce et patiente. De nature indépendante et libre, Belle ne supporte pas les endroits confinés et sombres. Soif d’apprendre et plutôt intelligente, elle adore se terrer dans des bibliothèques et dévorer chaque livre qu’elle peut croiser.
Dans un premier temps, la jeune femme paraît souvent timide et passive, mais on se rends vite compte qu’elle a un caractère de feu mais qu’elle a encore de nombreuses choses à apprendre sur la vie. Cependant Belle s’ennuie, le monde qui l’entoure est -à ses yeux- mornes… Elle souhaite tellement plus d’aventure, d’amour passionné comme dans les romans qu’elle lisait.
Belle pouvait alors paraître très enfantine, mais une fois les nez plongé dans un livre, elle changeait radicalement. Calme, posée, adulte étaient les termes à utiliser lors de ces moments là.  La jeune femme était une vraie fontaine à savoir, cependant elle ne savait que ce qu’elle avait lu dans les livres et elle ne demandait qu’une chose : être libre.

Le château était sombre, l’orage avait éclaté depuis bientôt une heure et Belle paniquait. Gaston l’avait enfermé dans une sorte de machine, Belle ne se souvenait plus exactement comment elle avait pu faire… mais elle était arrivée au château. Levant les yeux au ciel, elle vit alors la silhouette de la Bête se battre contre Gaston. Elle retint un cri et s’élança dans les marches du château.

Les villageois chantaient, leurs paroles résonnaient dans les voûtes du château, vibraient en Belle… « Tuons la Bête ! Tuons la Bête ! Tuons la Bête ! » Jamais Belle ne supporterait cela… Jamais elle ne permettrait qu’on touche à son bien-aimé.

Le souffle court, les jambes lâches, la brune arriva enfin sur le toit du château. La bête semblait en avoir terminé avec Gaston. Souriante, soulagée, Belle se précipita jusqu’à la Bête. Lui attrapant la main (la patte ?), soudain Gaston apparue de la brume, se jetant sur la Bête, il la poignarda avant de s’effondrer dans le vide.

Belle poussa un hurlement de douleur, elle n’avait jamais eu aussi mal au cœur… La bête était morte. Pleurant, elle se laissa tombé à genoux. Qu’allait-elle devenir sans elle ? Son cœur se déchirait, elle n’arrivait plus à réfléchir. Son corps s’était raidit.  Elle ne voulait pas d’un monde sans la bête… Sans savoir pourquoi, Belle prononça deux mots :

« Emmène-moi… »
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